I have a moving experience of the cinema Arena. When I discovered it in 2011, I could not believe it: a real old-fashioned cinema, the period scene, the tinned armchairs, the immense hall … considering the all too rare spectators, I was under the spell that I had to hurry to visit and re-visit this magical place. In addition, a real quality film was projected with the halo of blue light and the characteristic sound of the projection device. And this ticket, tiny piece of yellow card, that we were given a box! I thought while seeing and discussing with the spectators: to say that they knew the time of Franco and the pesetas! Finally, they were lucky Barcelona: certainly, homosexuality was repressed but at least they had this place extra-ordinary, grandiose, fairy. Every year, 2012,2013, 2014,2015 I was eager to go. Given the meager entries, I guessed that one day or another such a site, yet full of history and memory of the Barcelona of the past years, would faint. Yo be sad. “Do you like them?” They asked me. And I reward them, in my way, to thank them for having worn this gay cinema so many years. I must have rewarded gigolos too. Lady! The entrance fee was 9.50 euros. They needed a good return on investment, I understand. While in France, such cinemas have not existed since the 90s, the tolerant Catalanyua, who knows what suffering means, could boast of a tiny but symbolic place of plurality and happiness male. Arena was able to perform, mezzo voce, its regulatory social function: they were legion men wearing a ring on the left ring! Then, adios, adios the Arena and its sober and discreet staff, adios to the twenty rows of uncomfortable seats, adios to the definition to place razon misma of the vida. adios, adios, Barcelona. May you still cherish all your children, wealthy or modest, from Montjuic to Nou Barris. Adios Barcelona, your story is watching you. Adios, hasta nunca. ()
J'ai une expérience émue du ciné Arena.Quand je l'ai découvert en 2011, je n'en revenais pas: un vrai cinéma suranné, la scène d'époque, les fauteuils étamés, la salle immense…au vu des trop rares spectateurs, je subodorais qu'il fallait que je me dépêchasse pour visiter et re-visiter ce lieu magique. Au surplus, un vrai film de qualité était projeté avec le halo de lumière bleuté et le bruit caractéristique de l'appareil de projection.Et ce ticket, minuscule bout de carton jaune, que l'on nous remettait an caisse! Je songeais en voyant et discutant avec les spectateurs : dire qu'ils ont connu l'époque de Franco et les pesetas! Finalement, ils avaient de la chance les barcelonais : certes, l'homosexualité était réprimée mais du moins avaient-ils ce lieu extra-ordinaire, grandiose, féerique. Chaque année,2012,2013, 2014,2015 me suis-je empressé d'y aller. Au vu des maigres entrées, devinais-je qu'un jour ou l'autre un tel site, pourtant chargé d'histoire et de mémoire de la Barcelone des années révolues, allait s'évanouir. Yo soy triste. “Aimes-tu les tios?” me demandaient-ils. Et moi de les récompenser, à ma manière, pour les remercier d'avoir porté ce cinéma gay tant d'années. J'ai bien dû récompenser aussi les gigolos. Dame! Le droit d'entrée était de 9.50 euros. Il leur fallait bien retour sur investissement, je le conçois. Alors qu'en Francia, de tels cinémas n'existent plus depuis les années 90, la tolérante Catalanyua, qui sait ce que souffrir veut dire, a pu s'enorgueillir d'un minuscule mais symbolique lieu de pluralité et de bonheur masculins. Arena sut accomplir, mezzo voce, sa fonction sociale régulatrice : ils étaient légion les hommes portant alliance à l'annulaire gauche! Alors, adios, adios l'Arena et son personnel sobre et discret, adios aux vingt rangées d'inconfortables sièges, adios à la définition placer y razon misma de la vida. adios, adios, Barcelona. Puisses-tu chérir encor tous tes enfants,aisés ou modestes, de Montjuic à Nou barris. Adios Barcelona, ton histoire te regarde. Adios,hasta nunca. ()
I have a moving experience of the cinema Arena. When I discovered it in 2011, I could not believe it: a real old-fashioned cinema, the period scene, the tinned armchairs, the immense hall … considering the all too rare spectators, I was under the spell that I had to hurry to visit and re-visit this magical place. In addition, a real quality film was projected with the halo of blue light and the characteristic sound of the projection device. And this ticket, tiny piece of yellow card, that we were given a box! I thought while seeing and discussing with the spectators: to say that they knew the time of Franco and the pesetas! Finally, they were lucky Barcelona: certainly, homosexuality was repressed but at least they had this place extra-ordinary, grandiose, fairy. Every year, 2012,2013, 2014,2015 I was eager to go. Given the meager entries, I guessed that one day or another such a site, yet full of history and memory of the Barcelona of the past years, would faint. Yo be sad. “Do you like them?” They asked me. And I reward them, in my way, to thank them for having worn this gay cinema so many years. I must have rewarded gigolos too. Lady! The entrance fee was 9.50 euros. They needed a good return on investment, I understand. While in France, such cinemas have not existed since the 90s, the tolerant Catalanyua, who knows what suffering means, could boast of a tiny but symbolic place of plurality and happiness male. Arena was able to perform, mezzo voce, its regulatory social function: they were legion men wearing a ring on the left ring! Then, adios, adios the Arena and its sober and discreet staff, adios to the twenty rows of uncomfortable seats, adios to the definition to place razon misma of the vida. adios, adios, Barcelona. May you still cherish all your children, wealthy or modest, from Montjuic to Nou Barris. Adios Barcelona, your story is watching you. Adios, hasta nunca. ()
J'ai une expérience émue du ciné Arena.Quand je l'ai découvert en 2011, je n'en revenais pas: un vrai cinéma suranné, la scène d'époque, les fauteuils étamés, la salle immense…au vu des trop rares spectateurs, je subodorais qu'il fallait que je me dépêchasse pour visiter et re-visiter ce lieu magique. Au surplus, un vrai film de qualité était projeté avec le halo de lumière bleuté et le bruit caractéristique de l'appareil de projection.Et ce ticket, minuscule bout de carton jaune, que l'on nous remettait an caisse! Je songeais en voyant et discutant avec les spectateurs : dire qu'ils ont connu l'époque de Franco et les pesetas! Finalement, ils avaient de la chance les barcelonais : certes, l'homosexualité était réprimée mais du moins avaient-ils ce lieu extra-ordinaire, grandiose, féerique. Chaque année,2012,2013, 2014,2015 me suis-je empressé d'y aller. Au vu des maigres entrées, devinais-je qu'un jour ou l'autre un tel site, pourtant chargé d'histoire et de mémoire de la Barcelone des années révolues, allait s'évanouir. Yo soy triste. “Aimes-tu les tios?” me demandaient-ils. Et moi de les récompenser, à ma manière, pour les remercier d'avoir porté ce cinéma gay tant d'années. J'ai bien dû récompenser aussi les gigolos. Dame! Le droit d'entrée était de 9.50 euros. Il leur fallait bien retour sur investissement, je le conçois. Alors qu'en Francia, de tels cinémas n'existent plus depuis les années 90, la tolérante Catalanyua, qui sait ce que souffrir veut dire, a pu s'enorgueillir d'un minuscule mais symbolique lieu de pluralité et de bonheur masculins. Arena sut accomplir, mezzo voce, sa fonction sociale régulatrice : ils étaient légion les hommes portant alliance à l'annulaire gauche! Alors, adios, adios l'Arena et son personnel sobre et discret, adios aux vingt rangées d'inconfortables sièges, adios à la définition placer y razon misma de la vida. adios, adios, Barcelona. Puisses-tu chérir encor tous tes enfants,aisés ou modestes, de Montjuic à Nou barris. Adios Barcelona, ton histoire te regarde. Adios,hasta nunca. ()